TGM 
Sciences et Techniques Industrielles 
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Automatique et Informatique Industrielle 
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Génie Mécanique – Terminale 

 
 
 
 
Rappels sur le GRAFCET.doc
 
Pour la partie graphisme et règles d'évolutions de l'outil GRAFCET, le support de référence est la norme  
NF EN 60848 de AOUT 2002 (Indice de classement C 03-190). 
 
1 -
STRUCTURE D’UN SYSTÈME AUTOMATISÉ DE PRODUCTION (SAP)
 
 
 
Il est constitué de trois parties : 
 
La Partie Opérative (PO) qui opère sur la matière d’œuvre et le produit. Elle regroupe : 
- les effecteurs : dispositifs terminaux qui agissent directement sur la matière d’œuvre pour lui donner 
sa valeur ajoutée (outils de coupe, pompes, têtes de soudure, etc.) ; 
- les actionneurs : éléments chargés de convertir l’énergie afin de l’adapter au besoin de la partie 
opérative ; cette énergie étant ensuite consommée par les effecteurs (moteur,  vérin,  électroaimant, 
résistance de chauffage, etc.) ; 
- les préactionneurs : éléments chargés : 
- d'adapter le faible niveau énergétique disponible en sortie de la P.C. au besoin de la P.O ; 
- de distribuer ou de moduler l’énergie délivrée aux actionneurs (contacteur, distributeur, variateur de 
vitesse,…). 
- les capteurs qui assument l’ensemble des fonctions de la chaîne d’acquisition de données (fin de 
course de vérin, détecteur de position, capteur de température, etc.) 
 
La Partie Relation (PR) qui comporte le pupitre de dialogue homme-machine équipé des organes de 
commande permettant la mise en/hors énergie de l’installation, la sélection des modes de marche, la 
commande manuelle des actionneurs, la mise en référence, le départ des cycles, l’arrêt d’urgence… ainsi que 
des signalisations diverses telles que voyants lumineux, afficheurs, écrans vidéo, Klaxons, sonneries, etc.  
La Partie Commande (PC) regroupe les composants (relais électromagnétique, opérateur logique, etc.) et les 
constituants (API, cartes à microprocesseur, micro-ordinateurs, etc.) destinés au traitement des informations 
émises par les organes de commande de la PR et capteurs de la PO.
 
PARTIE 
COMMANDE 
(
PC
)
 
PARTIE  
OPERATIVE 
(
PO
)
PARTIE  
RELATION 
(
PR
)
 
informations
informations
ordres 
ordres 
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Rappels sur le GRAFCET.doc 
 
 
Les ordres résultants sont transmis aux préactionneurs de la PO et aux composants de signalisation de la PR 
afin d’indiquer à l’opérateur l’état et la situation du système. 
La dimension «point de vue» caractérise la situation de l’observateur décrivant le système automatisé. 
2 -
Notion de point de vue
 
 
 
 
 
 
 
     
 
 
 
 
 
 
 
 
Point de vue système (procédé et processus) 
Description faite par un observateur se situant d'un point de vue externe au SAP. 
Le point de vue système décrit le comportement du système vis à vis du produit. 
Le procédé est l’ensemble des fonctions successives exécutées sur un même produit au cours de sa 
fabrication. 
Le processus est l’organisation du procédé. C’est la succession des fonctions simultanées réalisées sur tous 
les produits présents dans le système automatisé. 
Le GRAFCET du point de vue système permet le dialogue entre le client et le concepteur pour la spécification 
du système automatisé.
  
Point de vue partie opérative 
Description du comportement du système faite par un observateur se situant d'un point de vue interne au SAP 
et externe à la PC. Les choix technologiques de la PO sont effectués. 
Le point de vue partie opérative décrit les actions produites par les actionneurs à partir des informations 
acquises par les capteurs. 
Le GRAFCET du point de vue partie opérative permet le dialogue entre le concepteur de la partie opérative et 
le concepteur de la partie commande. 
La notation, à ce niveau peut être littérale (ex : fermeture de la porte) ou symbolique en utilisant les repères du 
dossier technique.
 
Point de vue partie commande 
Description du comportement du système par un observateur se situant d'un point de vue interne à la PC 
Ce GRAFCET prend en compte les choix technologiques et l’ensemble des échanges PC PO et  PC  
Opérateur. Il décrit dans un premier temps la marche normale et peut évoluer en fonction des modes de 
marches et d’arrêts imposés par le cahier des charges du système automatisé. 
C’est le GRAFCET du point de vue du réalisateur de la Partie Commande 
La notation retenue à ce niveau est la notation symbolique utilisant les repères du dossier technique.
 
3 - 
Le modèle GRAFCET
 
PARTIE 
COMMANDE 
(PC) 
PARTIE  
OPERATIVE 
(PO) 
PARTIE  
RELATION 
(PR) 
Point de 
vue  
SYSTÈME 
Point de vue  
PO-PR 
SAP
Point de 
vue  
PC 
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Rappels sur le GRAFCET.doc 
 
L'AFCET (Association Française pour la Cybernétique Economique et Technique) et l'ADEPA (Agence 
nationale pour le DEveloppement de la Production Automatisée) ont mis au point et développé une 
représentation graphique qui traduit, sans ambiguïté, l'évolution du cycle d'un automatisme séquentiel. 
Ce diagramme fonctionnel: le GRAFCET (Graphe Fonctionnel de Commande, Etapes Transitions) permet de 
décrire les comportements attendus de l'automatisme en imposant une démarche rigoureuse, évitant ainsi les 
incohérences dans le fonctionnement. 
Définitions 
Le modèle est défini par un ensemble constitué : 
- d’éléments graphiques de base comprenant : les étapes, les transitions, les liaisons orientées. 
- d’une interprétation traduisant le comportement de la partie commande vis-à-vis de ses entrées et de 
ses sorties, et caractérisée par les réceptivités associées aux transitions et les actions associées aux 
étapes. 
- de 5 règles d’évolution définissant formellement le comportement dynamique de la partie commande. 
- d’hypothèses sur les durées relatives aux évolutions. 
Eléments graphiques de base 
 
0
1
Fin de perçage
Percer
2
Déplacer
Etape initiale
Transition
Récéptivité
associée à
la transistion
Action
Liaison
 
 
Étape: 
une étape représente une situation stable de la PC 
Une étape est soit active soit inactive. On peut associer à chaque étape i une variable 
Xi image de son activité. 
ex:  Étape 2 active   X2 = 1   Étape 2 inactive   X2 = 0 
Étape initiale: 
étape active au début du fonctionnement
Elle se représente par un double carré. 
Liaisons 
orientées: 
Elles relient les étapes aux transitions et les transitions aux étapes. Le sens général 
d’évolution est du haut vers le bas. Dans le cas contraire, des flèches doivent être 
employées 
Transitions : 
une transition indique une possibilité d'évolution d’activité entre deux ou plusieurs 
étapes. Cette évolution s'accomplit par le franchissement de la transition. 
Réceptivité : 
La réceptivité associée à une transition est une fonction logique : 
- des entrées (capteurs, commande opérateur) 
- des activités des étapes  (Ex : X1 pour étape 1 active.) 
- des variables auxiliaires (Ex : [C1=10] pour un test sur compteur C1) 
Action
:
 
L'action indique, dans un rectangle, comment agir sur la variable de sortie, soit par 
assignation (action continue), soit par affectation (action mémorisée)
 
 
4 - 
Règles d’évolution 
 
Règle 1
 : Situation initiale 
La situation initiale est la situation à l'instant initial, elle est donc décrite par l'ensemble des étapes 
actives à cet instant. 
Règle 2
 : Franchissement d’une transition 
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Rappels sur le GRAFCET.doc 
 
Une transition est validée lorsque toutes les étapes, immédiatement précédentes reliées à cette 
transition, sont actives. Le franchissement d'une transition se produit : 
- lorsque  la transition est VALIDÉE ; 
- ET QUE  la réceptivité associée à cette transition est VRAIE. 
Règle 3
 : Évolution des étapes actives 
Le franchissement d’une transition provoque simultanément : 
- L’activation de toutes les étapes immédiatement suivantes. 
- La désactivation de toutes les étapes immédiatement précédentes. 
Règle 4
 : Évolutions simultanées 
Plusieurs transitions simultanément franchissables sont simultanément franchies. 
Règle 5
 : Activation et désactivation simultanée d’une même étape 
Si au cours d’une évolution, une même étape se trouve être à la fois activée et désactivée, elle reste 
active. 
 
5 - 
Règle de syntaxe
 
L’alternance étape-transition et transition-étape doit toujours être respectée quelle que soit la séquence 
parcourue. 
 
6 - 
Les réceptivités 
 
Les réceptivités associées aux transitions 
Une proposition logique, appelée réceptivité, qui peut être vraie ou fausse est associée à chaque transition. 
Description d’une réceptivité par un 
texte 
Description d’une réceptivité par une expression 
booléenne 
1
2
Porte fermée et
présence pièce
 
1
2
a.(b+c)
 
 
Réceptivité toujours vraie 
La notation
1
 (1 souligné) indique que la réceptivité est toujours vraie. 
1
2
1
 
Dans ce cas, l’évolution est dite toujours fugace (voir § 12), 
le franchissement de la transition n’est conditionné que par 
l’activité de l’étape amont 
Front montant et descendant d’une variable logique 
Front montant 
Front descendant 
La notation 
?
 indique que la réceptivité n’est vraie 
que lorsque la variable passe de la valeur 0 à la 
valeur 1. 
La notation 
?
 indique que la réceptivité n’est vraie 
que lorsque la variable passe de la valeur 1 à la 
valeur 0. 
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Rappels sur le GRAFCET.doc 
 
1
2
a
 
La réceptivité n’est vraie 
que lorsque a passe de 
l’état 0 à l’état 1 
1
2
a+b
 
La réceptivité n’est vraie 
que lorsque a est vraie 
ou que b passe de l’état 
0 à l’état 1 
1
2
(a.b)
 
La réceptivité n’est vraie que lorsque le produit 
logique « a.b » passe l’état 1 à l’état 0 
Réceptivité dépendante du temps 
1
2
3s/a/7s
 
La notation est de la forme  
« t1/variable/t2 ». Dans l’exemple ci-
contre, la réceptivité n'est vraie que 3 s 
après que « a » passe de l’état 0 à l’état 1, 
elle ne redevient fausse que 7 s après que  
« a » passe de l’état 1 à l’état 0. 
a
Réceptivité fausse
3s
Réceptivité vraie
7s
 
 
  Simplification usuelle 
L’utilisation la plus courante est la temporisation de la variable d’étape avec un temps t2 égal à zéro : 
1
2
5s/X1
 
X1
X2
5s
 
Dans ce cas la durée d’activité de l’étape 1 est de 5 s. 
 
Remarque : Il est possible d’utiliser cette notation 
lorsque l’étape temporisée n’est pas l’étape amont de la 
transition. 
 
Valeur booléenne d’un prédicat 
Un prédicat est une expression contenant une ou plusieurs variables et qui est susceptible de devenir une 
proposition vraie ou fausse.  
Exemple 1 
Exemple 2 
Exemple 3 
1
2
[C1=4]
 
La réceptivité est vraie lorsque la 
valeur courante du compteur est 
égale à 4. 
1
2
[Température
supérieure à 40°C]
 
 
Le langage littéral peut être utilisé. 
1
2
[t>10°C].h
 
La réceptivité est vraie lorsque la 
température est supérieure à 
10°C
 
et le niveau haut h est 
atteint.
 
 
7 - 
Les actions associées
 
Une ou plusieurs actions élémentaires ou complexes peuvent être associées à une étape. Les actions 
traduisent ce qui doit être fait chaque fois que l’étape à laquelle elles sont associées est active. Il 
existe
 
2 types d’actions : 
- les actions continues. 
pg_0006
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Rappels sur le GRAFCET.doc 
 
- Les actions mémorisées. 
Action continue 
L’exécution de l’action se poursuit tant que l’étape à laquelle elle est associée est active et que la condition 
d’assignation (expression logique de variables d’entrées et/ou de variables internes) est vérifiée. En 
l’absence de condition l’action s’effectue tant que l’étape à laquelle elle est associée est active. 
1
b
Action A
 
X1
X2
A
ction 
A
 
ACTION AVEC CONDITION D’ASSIGNATION (ACTION CONDITIONNELLE)  
Une proposition logique, appelée condition d'assignation, qui peut être vraie ou fausse, conditionne l’action 
continue. La condition d'assignation ne doit jamais comporter de front de variables d’entrées et/ou 
de variables internes. 
1
b
Action A
c
 
X1
X2
c
A
ction 
A
 
La condition d’assignation n’est vraie que 5 secondes après que « c » passe de l’état 0 à l’état 1 (front 
montant de c) ; elle ne redevient fausse que 3 secondes après que « c » passe de l’état 1 à l’état 0 (front 
descendant de c). 
1
b
Action A
5s/c/3s
 
X1
X2
c
A
ction 
A
5s
3s
 
ACTION RETARDÉE 
L'action retardée est une action continue dont la condition d'assignation n'est vraie qu'après une durée t1 
spécifiée depuis l'activation de l’étape associée. Dans l’exemple ci-dessous, l’action A sera exécutée 5s après 
l’activation de l’étape 1.  
 
1
b
Action A
5s/X1
 
X1
X2
A
ction 
A
5s
 
 
L'action limitée dans le temps est une action continue dont la condition d'assignation n'est vraie que pendant 
une durée t1 spécifiée depuis l'activation de l’étape à laquelle elle est associée. 
 
pg_0007
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Rappels sur le GRAFCET.doc 
 
1
b
Action A
5s/X1
 
Représentation 
équivalente 
1
Action A
2
5s/X1
 
X1
A
ction 
A
5s
 
Action maintenue ou mémorisée 
 
Pour qu'une action reste maintenue lorsque l'étape qui l'a commandée vient d'être désactivée, il faut utiliser 
une action mémorisée. 
En mode mémorisé c’est l’association d’une action à des 
événements internes 
qui permet d’indiquer qu’une 
variable de sortie
 
prend et garde la valeur imposée si l’un des événements se produit.
 
 
Action à l’activation et à la désactivation 
Une action à l’activation est une action 
mémorisée lors de l’activation de l’étape liée à 
cette action. 
Une action à la désactivation est une action 
mémorisée lors de la désactivation de l’étape liée à 
cette action. 
10
C:=C+1
 
Incrémentation du compteur C  à l’activation de 
l’étape 10 
10
C:=0
 
Mise à 0 du compteur C  à la désactivation de 
l’étape 10. 
10
KM1:=1
16
KM1:=0
 
KM1=1 dès l’activation de  l'étape 10 et reste à 1 jusqu'à 
l’activation de l’étape 16. 
ACTION SUR ÉVÉNEMENT 
Une action sur évènement est une action mémorisée conditionnée à l’apparition d’un événement, l’étape à 
laquelle l’action est reliée étant active. Il est impératif que l’expression logique associée à l’évènement 
comporte un ou plusieurs fronts de variables d’entrées. 
10
C:=C+1
a
 
Incrémentation du compteur C 
sur le front montant de « a », 
l’étape 10 étant active. 
X10
a
Valeur
courante de C
01
2
ACTION AU FRANCHISSEMENT 
La notion d'action au franchissement de la norme EN 60848 n'est pas reprise dans ce document. 
8 – 
Commentaires
 
 
Un commentaire relatif aux éléments graphiques d’un GRAFCET 
peut être placé entre guillemets. 
10     "étape d'attente"
 
 
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Rappels sur le GRAFCET.doc 
 
9 - 
Les structures de base
 
Séquence linéaire 
Une séquence linéaire est composée d’une suite d’étapes qui peuvent être activées les unes après les autres. 
Sélection de séquence 
Une sélection de séquence est un choix d’évolution entre plusieurs séquences à partir d’une ou plusieurs 
étapes. Elle se représente graphiquement par autant de transitions validées en même temps qu’il peut y avoir 
d’évolution possibles. L’exclusion entre les séquences n’est pas structurelle. Pour l’obtenir, il faut s’assurer 
soit de l’incompatibilité mécanique ou temporelle des réceptivités, soit de leur exclusion logique. 
Exclusivité logique 
Exclusivité technologique 
Exclusivité avec priorité 
a.b
a.b
3
4
5
 
1S1.d
1S2.d
3
4
5
a
a.b
3
4
5
Les réceptivités /a.b et a.b sont 
logiquement exclusives. 
Les réceptivités 1S1.d et 1S2.d 
sont technologiquement 
exclusives par les capteurs fins 
de course 1S1 et 1S2 du vérin 
1A. 
Les réceptivités a et /a.b sont 
exclusives avec priorité à 
l’évolution 3
?
4 sur l’évolution 
3
?
5 si a=1 et b=1. 
Saut d’étapes et reprise de séquence 
Saut d’étapes 
Reprise de séquence 
Le saut d’étapes permet de sauter une ou plusieurs 
étapes lorsque les actions associées à ces étapes 
deviennent inutiles. 
La reprise de séquence permet de 
recommencer plusieurs fois la même séquence 
tant qu’une condition n’est pas obtenue. 
10
c.e
11
a
12
b
13
c.e
 
10
d
11
a
12
13
c.e
c.e
 
 
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Élève page 9 sur 13
 
Rappels sur le GRAFCET.doc 
 
Séquences simultanées (séquences parallèles) 
Si le franchissement d’une transition conduit à activer plusieurs étapes en même temps, ces étapes 
déclencheront des séquences dont les évolutions seront à la fois simultanées et indépendantes.  
29
ACTION B
30
d
ACTION A
ACTION D
31
32
40
41
33
ACTION C
e
ACTION F
b
a
1
 
Si l'étape 29 est active, la réceptivité « e » 
provoque, lorsqu'elle est vraie, l'activation 
simultanée des étapes 30 et 40. 
 Les deux séquences évoluent alors 
indépendamment l’une de l’autre. 
Les étapes 32 et 41 sont des étapes d'attente; 
dès qu’elles sont actives, la transition 32,4133 
est franchie (
1
: réceptivité toujours vraie) ce qui 
entraîne simultanément, l’activation de l’étape 
33 et la désactivation des étapes 32 et 41. 
On remarque : 
- que l’activation de l’étape 32 permet d'éviter que 
l'action C se poursuive lorsque a est vraie et que b 
ne l'est pas encore. 
 - que l’activation de l’étape 41 permet d'éviter que 
l'action D se poursuive lorsque b est vraie et que a 
ne l'est pas encore. 
 
10 - 
Les structures particulières
 
Étape et transition source 
Étape source 
 Transition source 
Une transition source et une transition qui ne 
possède aucune étape amont. Par convention, 
la transition source et toujours validée et est 
franchie dès que sa réceptivité est vraie. Dans 
l’exemple ci-dessous, l’étape 10 est activée dès 
que la réceptivité « c.d »est vraie. 
Une étape source est une étape qui ne possède 
aucune transition amont. Dans l’exemple ci-dessous, 
l’étape source initiale 10 n’est active qu’à l’initialisation 
(et tant que la réceptivité c.e n’est pas vraie) 
10
c.e
11
a
12
b
 
10
11
a
c.d
b
 
 
pg_0010
Élève page 10 sur 13
 
Rappels sur le GRAFCET.doc 
 
Étape et transition puits 
Étape puits 
 Transition puits 
Une transition puits et une transition qui ne 
possède aucune étape aval. Dans l’exemple ci-
dessous, lorsque la transition puits est validée et 
que « c.d »est vraie, le franchissement de cette 
transition a pour unique conséquence de 
désactiver l’étape 11. 
Une étape puits est une étape qui ne possède aucune 
transition aval ; sa désactivation est possible par un 
ordre de forçage d’un GRAFCET de niveau supérieur 
(voir § 13) 
10
d
11
a
12
13
c.e
c.e
 
10
11
c.f
b
 
11 - 
Remarques sur les liaisons orientées 
 
Liaison orientée de bas en haut 
Par convention le sens d’évolution est toujours de haut en bas. Des flèches doivent être utilisées si cette 
convention n’est pas respectée ou si leur présence peut apporter une meilleure compréhension. 
Solution conseillée 
Solution à éviter 
1
15
 
1
15
 
Repère de liaison 
Lorsqu’une liaison orientée doit être interrompue, (dans des dessins complexes ou dans 
le cas de représentation sur plusieurs pages), le repère de l’étape de destination ainsi 
que le repère de la page à laquelle elle apparaît doivent être indiqués. 
Ci-contre, évolution vers l’étape 29 de la page 2. 
 
 
28
Etape 29
page 2
 
pg_0011
Élève page 11 sur 13
 
Rappels sur le GRAFCET.doc 
 
Cas de la sélection de séquence 
Solution conseillée 
Solution à éviter 
3
4
6
5
 
3
4
6
5
 
12 - Évolution fugace 
 
Dans certains cas, l’application des règles d’évolution peut conduire à franchir successivement des transitions 
si les réceptivités associées aux transitions postérieures sont déjà vraies lors du franchissement de la ou des 
premières transitions considérées. L’évolution correspondante est dite fugace. 
Les étapes intermédiaires correspondantes, dites étapes 
instables
, ne sont pas activées, mais on considère 
qu’elle ont été « virtuellement » activées et désactivées le long du chemin d’évolution intuitive, et de même 
que les transitions correspondantes ont été « virtuellement » franchies. 
 Exemple d’évolution fugace 
c
11
a
12
13
b
(1)
(2)
(3)
c
11
a
12
13
b
(1)
(2)
(3)
 
 
Situation antérieure : étape 11 active, a=0, b=1 et c=0 
 
Interprétation intuitive de l’évolution : 
Le changement de valeur de « a » provoque le franchissement de la 
transition (1) et l’activation virtuelle de l’étape 12, la transition (2) est 
ensuite virtuellement franchie, car b=1, pour aboutir à la situation 
postérieure : étape 13 active. 
 
Interprétation vraie de l’évolution : 
Le changement de valeur de « a » conduit directement à la situation 
postérieure : étape 13 active. 
 
 
Conséquence d’une évolution fugace sur les assignations 
c
11
a
12
13
b
(1)
(2)
(3)
c
11
a
12
13
b
(1)
(2)
(3)
KM1
KM1
 
 Exemple d’action continue associée à une étape instable 
Situation antérieure : étape 11 active, a=0, b=1 et c=0 
 
Le changement de valeur de « a » conduit directement à la 
situation postérieure : étape 13 active. 
La situation antérieure (étape 11 active) et la situation 
postérieure (étape 13 active) assignent la valeur 0 à la variable 
de sortie KM1. 
L’étape instable 12 n’étant pas réellement activée, l’assignation 
à la valeur 1 de KM1 n’est pas effective au cours de cette 
évolution fugace. 
pg_0012
Élève page 12 sur 13
 
Rappels sur le GRAFCET.doc 
 GRAFCET : Structuration par encapsulation
Conséquence d’une évolution fugace sur les affectations 
c
11
a
12
13
b
(1)
(2)
(3)
c
11
a
12
13
b
(1)
(2)
(3)
KM1:=1
KM1:=1
 Exemple d’action mémorisée associée à l’activation 
d’une étape instable 
Situation antérieure : étape 11 active, a=0, b=1 et c=0 
 
Le changement de valeur de « a » conduit directement à 
la situation postérieure : étape 13 active. 
L’affectation de la valeur 1 à la variable de sortie KM1 est 
effective car elle est la conséquence de l’activation 
virtuelle de l’étape 12. 
 
 
 
13 - 
Structuration par forçage d’un GRAFCET partiel
 
L’ordre de forçage de situation émis par un GRAFCET hiérarchiquement supérieur permet de modifier la 
situation courante d’un GRAFCET hiérarchiquement inférieur, sans qu’il y ait franchissement de transition. 
L’ordre de forçage est un ordre interne prioritaire sur toutes les conditions d’évolution et a pour effet d’activer 
la ou les étapes correspondant à la situation forcée et de désactiver les autres étapes du GRAFCET 
forcé. 
L’ordre de forçage est représenté dans un double rectangle associé à l’étape pour le différencier d’une action. 
2
GPN{10}
 
Lorsque l’étape 2 est active, le GRAFCET nommé GPN est forcé  dans la 
situation caractérisée par l’activité de l’étape 10 (l’étape 10 est activée et 
les autres étapes sont désactivées). 
20
GC{30,35}
 
Lorsque l’étape 20 est active, le GRAFCET nommé GC est forcé  dans la 
situation caractérisée par l’activité des étapes 30 et 35 (les étapes 30 et 35 
sont activées et les autres étapes sont désactivées). 
25
GPN{*}
 
Lorsque l’étape 25 est active, le GRAFCET nommé GPN est forcé  dans la 
situation où il se trouve à l’instant du forçage. 
On appelle également cet ordre « figeage ». 
22
GPN{ }
 
Lorsque l’étape 22 est active, le GRAFCET nommé GPN est forcé  dans la 
situation vide. Dans ce cas aucune de ses étapes n’est active. 
34
G4{INIT}
 
Lorsque l’étape 34 est active, le GRAFCET nommé G4 est forcé  dans la 
situation dans laquelle seules les étapes initiales sont actives. 
 
14 - 
Structuration par encapsulation
 
Cette nouvelle notion de la norme n'est pas reprise dans ce document. 
pg_0013
Élève page 13 sur 13
 
Rappels sur le GRAFCET.doc 
Quelques exercices sur le GRAFCET                                                                                                                                        TP AII GRAFCET                  

GRAFCET : multiplicité de représentation et d'interprétation                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                    Ressource AII - TD AII

TD sur les différents points de vue du GRAFCET

TD sur la synchronisation des GRAFCET

http://www.dmoz.org/World/Fran%C3%A7ais/Formation/Ressources/El%C3%A8ves/

                                                                                                                                               glossaire dico AII

15 - 
Structuration par macro-étapes
 
Avec la notion de macro-représentation, on se donne le moyen de reporter à plus tard ou sur une autre page 
la description détaillée de certaines séquences. 
M2
 
La macro-étape est la représentation unique d’un ensemble d’étapes et de transitions 
nommé expansion de macro-étape. 
 Exemple d’une macro étape M2 représentée avec son expansion :  
21
e
22
S2
f
KM1
a
M2
b
(1)
(2)
d
E2
H1
H1
 
L’expansion de la macro-étape commence par une 
seule étape d’entrée et se termine par une seule 
étape de sortie, étapes qui représentent les seuls 
liens possibles avec le GRAFCET auquel elle 
appartient. 
 
Le franchissement de la transition (1) active l’étape 
E2. 
La transition (2) ne sera validée que lorsque l’étape 
S2 sera active. 
Le franchissement de la transition (2) désactive 
l’étape S2. 
 
 
 
 
16 - 
Structuration par GRAFCET de tâches et/ou sous-programme
 
La norme EN 60848 ne fait pas référence à ces notions et ne définit donc pas de symboles graphiques pour le 
GRAFCET de gestion des tâches. Nous pouvons continuer à utiliser la structuration par GRAFCET de sous-
programme(s) en indiquant, entre guillemets (et pas dans un rectangle d’action), le nom du sous-programme 
appelé. 
11
X24
12
13
1S2
1V1-14
Sdcy.CI
10
"SP1:20-24"
"SP1:20-24"
14
X24
1V1-12
1S1
GRAFCET sous programme SP1
21
22
2S2
X11+X13
24
20
"entrée"
GRAFCET PRINCIPAL
2V1-14
2S1
"sortie"
X12+ X14
1ére réponse
1
er
 appel
2
ème
 appel
2ème réponse